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Mercredi 21 AOÛT 2019. Notre soirée ne fut pas de tout repos. Après avoir longuement discuté avec M. DJIBY KONATE, un des Coordonnateurs de la « GRANDE MARCHE PACIFIQUE » de Bakel, nous avons contacté M. Le député-maire de Bakel, Ibrahima Baba SALL dans un souci d’équilibre de l’information mais aussi pour l’interpeller sur sa sortie expéditive sur les ondes de la radio RFM. HONORABLE, VOTRE SORTIE SUR LES ONDES D’UNE RADIO DE LA PLACE A CHOQUE LES BAKELOIS. VOUS DITES NE PAS CONNAITRE CETTE JEUNESSE QUI VEUT MARCHER A BAKEL ? Qu’ils marchent ! Mais, il fallait marcher avant même que le président Macky Sall ne soit là. Ce sont des problèmes qui ne datent pas d’aujourd’hui que nous sommes entrain de régler en tenant compte des priorités de notre agenda. Il faut être honnête dans la vie. Ces gens qui marchent, ne sont-ils pas aminés par autre chose que l’essor du département de Bakel ? Notre travail est visible. Quand la RFM m’a appelé. J’ai bien dit que je ne les connaissais pas. Mon franc parler est connu de tous dans ce département. Sont-ils venus me voir ? Non ! Pourtant, je suis la première autorité de ce département. Ils ont marché l’année dernière. Je n’ai guère pipé mot. D’ailleurs, cela a donné quoi, s’il vous plait ? Qu’ont-ils obtenu ? Nous sommes dans une république, tout le monde peut marcher. Je redis. Qu’ils aillent marcher. Cela ne me gène aucunement. Ce qui est sur. Moi, Ibrahima Sall, ce que j’ai fait dans ce département, personne ne l’avait fait. Mes prédécesseurs ne cessent de me remercier. Dernièrement, j’ai été dans le bureau de M. Ousmane N’DIAYE ( Ancien Député-Maire de Bakel ), il m’a chaleureusement remercié pour le travail que je suis en train de faire. Nous orientons le débat en ces termes : « Mais, Monsieur le Maire, ces « marcheurs » vous ont appelé. Vous ne les avez pas décrochés. Boubou DIAKHITE, Coordonnateur dudit mouvement a convié tous les maires à cette marche d’après un des responsables du mouvement ». Premièrement, je ne connais pas cette personne pour le filtrer. Deuxièmement, j’éteins rarement mon téléphone. Je suis joignable même très tard dans la nuit. La preuve, vous-même, quand vous m’avez contacté, j’étais en ligne. J’ai aussitôt rappelé. Je n’ai reçu aucun appel dudit mouvement. Troisièmement, tout le monde à Bakel sait que ma porte est grandement ouverte. Même alité, je reçois mes administrés. D’ailleurs, au moment où nous parlons, un des responsables des jeunes de ma commune est chez moi. Cela suffit comme preuve. QU’EN EST-IL DE LA PLATEFORME REVENDICATIVE DES MARCHEURS QUI TOUCHE TOUS LES SECTEURS COMME L’ENCLAVEMENT, LA SANTE,L’EDUCATION ? Nous n’avons pas attendu des marches pour résoudre les problèmes. Le tronçon Diawara - Moudery - Gandé, nous y travaillons pour le bitumage. Nous y travaillons depuis longtemps. D’ailleurs, l’AGEROUTE était à Bakel ces derniers jours. Nous travaillons également pour la réhabilitation de l’axe Bakel — Ololdou - Goudiry. Le pont de Ololdou qui était en ruine est en réhabilitation. Les gens avaient même oublié cette route. Nous faisons autant sur l’axe BEMA-AMADJI. BEMA, JUSTEMENT HONORABLE, CE PONT A CEDE. IL EST HORS D’USAGE DONC LES REVENDICATIONS SONT TOUT DE MÊME LEGITIMES ? Ce pont se trouve dans une zone très délicate. Plusieurs eaux fluviales viennent se rejoindre à ce niveau et détruisent le pont. Il y a plusieurs difficultés techniques. Il y a des fissures. Nous sommes au courant. Nous prenons les mêmes routes que tout le monde. Nous subissons aussi les mêmes désagréments. Notre rôle est de faire intervenir les entreprises qui s’occupent de ces voiries. Nous l’avons fait. Le nécessaire va être fait en attendant une solution durable. C’est un processus. « Laissez-moi terminer », nous lance t-il, quand nous voulions bifurquer sur le problème d’insécurité dans le département de Bakel eu égard aux attaques de Ballou et de Diawara ! Il continue : « Nous travaillons également pour connecter les villages du Goye supérieur au réseau routier. Les populations souffrent pendant l’hivernage. Cela ne date d’aujourd’hui. C’est dans notre agenda. Je travaille en étroite collaboration avec le maire de Ballou ». CAP SUR LA SANTE ! Bakel aura sous peu un centre de Télémédecine. Un des premiers au Sénégal. C’est une technologie qui nous vient des USA. Les équipements sont arrivés à Bakel. C’est une réalité. Je ne suis pas dans le verbiage inutile. Bientôt, les populations auront accès à plusieurs spécialistes. N’est ce pas révolutionnaire ? Je travaille également pour l’érection d’un hôpital de 10 HA. Un hôpital de dimension régionale qui concentrera plusieurs domaines. Les chinois seront sous peu sur place pour mener les études et les constructions. C’est du concret. Malheureusement, je n’ai pas le cahier de charge à portée de main sinon je vous l’aurais envoyé. APRES MORT D’HOMME A BALLOU, DIAWARA A ETE FRAPPÉ PAR LES MALFAITEURS. UN NOMME BEKAYE DIAWARA ET SA FEMME SONT DANS UN ETAT CRITIQUE. LE DEPARTEMENT DE BAKEL CONNAIT UNE INSECURITE GALOPANTE QUAND MÊME. C’EST UN FAIT, HONORABLE ? Le problème de l’insécurité est un fléau national. Ce que vous constatez à Bakel, c’est la même situation dans d’autres zones du pays. Aux problèmes d’envergure, des solutions d’envergure ! Chaque lundi, le président préside le conseil supérieur de la défense avec le ministre de l’intérieur et le ministre de la défense. Bakel, de part sa situation géographique, intéresse ce conseil. Un dispositif est visible sur place. La gendarmerie est sur le pied de guerre. Il y a plusieurs garnisons disséminées un peu partout dans le département. Nous avons une brigade à Nayé près de Kidira. A Tourimé, il y a une garnison également. Seulement, ce problème est difficile à résoudre. La population doit aussi aider les forces de sécurité. Des efforts sont à faire dans ce domaine. Mais, la sécurité est devenue un problème continental avec « BOKO HARAM » et les instabilités dans notre sous-région. Ce n’est pas une mince affaire. L’AUTRE POINT DES REVENDICATIONS DES MARCHEURS CONCERNE L’ELECTRIFICATION RURALE ET L’APPROVISIONNEMENT EN EAU, QU’EN EST-IL ? Que vous ont-ils dit sur ce plan ? Allez demander au Maire de Moudéry Diakoye TOUNKARA ! Nous avons fait une révolution dans ce domaine. Dans le secteur Moudery-Diawara, nous avons connecté plusieurs villages à cette source d’énergie. Dans la commune de Ballou, nous avons fait autant. Béma - Alahina - Bordé sont tous des villages éclairés de nos jours. En ma qualité de député, je dois être regardant sur le bien-être des populations. En matière d’eau, allez dans les villages les plus reculés qui vivaient un calvaire. Plus de 16 villages bénéficient de centrales d’eau. Le village de Gandé vient d’étrenner son forage. Dans le Kéniéba, nous avons connecté plusieurs villages. Des problèmes demeurent tout de même comme c’est le cas à Gabou. J’ai téléphone récemment le Directeur en charge du PUDC pour régler la situation. Vous savez, je suis un expert dans la gestion des collectivités territoriales reconnu dans son domaine. Je ne suis pas là par hasard. La politique politicienne ne m’intéresse guère. N’eut-été le président Macky Sall, j’aurais déjà cédé ma place depuis longtemps. J’ai un métier. De plus, j’ai une santé fragile. Dieu merci, les populations de Bakel prient pour moi nuit et jour. Cela me suffit. Concernant le domaine de l’éducation, stupéfaits des départs massifs d’enseignants, nous interpellons le député M. Ibrahima SALL en ces termes. MAIS, HONORABLE, SI TOUT SE PASSAIT BIEN DANS LE DEPARTEMENT, COMMENT SE FAIT-IL QUE TOUS LES ENSEIGNANTS PRENNENT LA TANGENTE. 66 DEPARTS CONTRE SEULEMENT 3 REMPLAÇANTS ? Je ne vous apprends rien. Un enseignant est un compétiteur. C’est son droit de prétendre à une affectation quand il remplit les conditions. Les syndicats sont dans leur rôle. Ce n’est pas un problème propre à Bakel. De plus, vous m’apprenez rien. Je travaille déjà en étroite collaboration avec l’inspecteur d’académie M. SARR pour trouver des solutions. Nous travaillerons d’arrache pied pour remplacer ces départs avec des nouveaux enseignants qui sortent de l’école et d’autres plus aguerris qui viennent d’ailleurs. Mais, sachez quand même que nous avons fait des choses inédites dans ce domaine. Sous mon magistère, nous avons construit un nouveau collège par exemple et aidé plusieurs écoles. Nous appuyons plusieurs écoles en terme de fournitures et autres équipements. Mieux, nous travaillons pour fixer plus tard nos bacheliers par l’érection d’un futur centre d’études qui permettra de suivre les cours à distance dans les universités du pays. Nous soulagerons ces jeunes qui vivent dans des conditions difficiles dans les universités des capitales régionales. MAIS, HONORABLE, NOUS SENTONS VRAIMENT UN REEL PROBLEME DE COMMUNICATION AVEC LES POPULATIONS. LES PROJETS EN COURS SEMBLENT MECONNUS DES POPULATIONS. N’EST CE PAS PLUS JUDICIEUX D’APPELER LES DIVERSES RESSOURCES HUMAINES À LA TABLE DES NEGOCIATIONS POUR LES INFORMER SUR LA SITUATION DU DEPARTEMENT ? Pourtant, je fais tout pour être accessible malgré mon emploi du temps chargé. Sont-ils venus me voir ? Je n’ai de problème avec personne. Nuit et jour, je suis joignable. A Bakel et à Dakar, ma porte est toujours ouverte. Même quand je suis alité, je reste joignable. Pourquoi ne sont-ils pas venus me voir s’ils constatent des problèmes dans le département ? Pour aller plus loin, je suis pour la cohésion. Je travaille étroitement avec tous les maires du département sans exception et les responsables politiques. Le progrès économique et social du département est en marche. Les gens m’appellent de partout de la diaspora pour me féliciter. Dans le département, jeunes et vieux me remercient en me disant qu’ils ont jamais eu un député-maire comme moi. Des gens que je ne connais même pas. C’est la preuve que je suis sur la bonne voie. On a d’autres projets comme le port de GOUDENI. Un projet exceptionnel qui permettra un échange de flux de tout ordre entre Bakel et Saint-louis. Vous savez, j’ai aussi doté Bakel d’une station radio qui est écoutée dans plusieurs villages. Les antennes sont ouvertes. Les gens peuvent nous interpeller sans problème. Donc, je reste proche des populations. Ceux qui ne me soutiennent pas, ce n’est pas grave. Moi, je pense à eux. Je suis là pour tout le monde. UNE RADIO, N’EST CE PAS UN OBJET DE PROPAGANDE POUR LE DEPUTE-MAIRE QUE VOUS ÊTES ? Ce n’est pas une radio politique. Je m’en occupe même pas. Je ne connais pas les programmes de cette radio. Elle est en phase de rodage. Elle va participer au progrès social. C’est aussi une façon de faire bouger les lignes. SAMBA FODE KOITA DIT EYO, www.bakelinfo.com