CPM Advertising Network

Mali. Le bilan de l’attaque à la frontière nigérienne monte à trente soldats tués

Trente soldats maliens ont été tués ce lundi dans une attaque attribuée aux djihadistes dans l’est du Mali

, à proximité de la frontière nigérienne, a-t-on appris ce mardi de source sécuritaire malienne, alors que l’armée avait jusqu’ici fait état d’un bilan de 24 militaires tués.

Ce ne sont pas vingt-quatre mais trente soldats maliens qui ont trouvé la mort, ce lundi, dans des combats avec des djihadistes au Mali. « Trente corps de soldats tombés au cours d’une mission dans le secteur de Tabankort (région de Ménaka) sont arrivés à Gao (nord) en provenance de Niamey (Niger) » mardi à la mi-journée, a précisé une source sécuritaire malienne

Les victimes devaient être enterrées mardi dans un camp militaire de Gao, grande ville du nord du Mali, en présence du ministre de la Défense, Ibrahima Dahirou Dembélé, selon la source sécuritaire malienne. Les recherches de soldats « dispersés » lors de l’attaque se poursuivent.

Une opération conjointe avec les forces nigériennes

 

Les forces maliennes et nigériennes menaient une opération conjointe lundi contre les djihadistes quand une patrouille a été attaquée dans cette zone frontalière, selon l’armée malienne.

Les « terroristes » (les djihadistes dans le vocabulaire de l’armée malienne) ont eux-mêmes perdu dix-sept hommes, tués dans les combats, et une centaine de « suspects » ont été capturés et étaient aux mains des forces nigériennes, avait dit lundi l’armée malienne sur les réseaux sociaux.

Un coup dur pour l’armée malienne

 

L’attaque de lundi constitue un coup dur de plus pour l’armée malienne après la mort d’une centaine de soldats dans deux attaques djihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

C’est aussi une illustration supplémentaire de la dégradation continue de la sécurité qui alarme la communauté internationale dans cette région et plus largement au Sahel.